Une histoire vraie
La famille FARINOLE de FARINOLE
Un habitant très fortuné de FARINOLE, nommé Federico FARINOLE, veuf d’un premier mariage avec une femme de SANTU PIETRU dont il a eu un fils, se remaria à NONZA.
De ce mariage naquît une fille Catarina (1592-1671).
Jean-Baptiste de GENTILE, gouverneur gênois du nord de l’Ile de CORSE, résidant à BASTIA, fût appelé un jour dans le village de FARINOLE pour les besoins de sa charge (une triple enquête criminelle au sein de la famille FARINOLE : le premier fils, la seconde femme et Federico lui-même)
A cette occasion il fit la connaissance de la charmante CATARINA. Peut-être attiré par sa dot, il l’épousa vers 1625.
Une autre histoire
La capitaine Giovanni Battista Farinola ou Farina devait, pour sa part, sa réussite sociale à l’exercice des armes. Originaire du village éponyme de Farinole, il avait été soldat 23 ans en Terre Ferme et avait servi Gênes. En 1527, après avoir été blessé d’un coup d’arquebuse, il se retirait à Saint-Florent et obtenait le droit de bourgeoisie886. Son passé militaire lui valait d’être très considéré dans les milieux influents de Gênes. Ainsi avait-il pu être très chaleureusement recommandé par Andrea Doria mais aussi par d’importants citoyens génois887. Bien qu’il fût retiré à Saint-Florent, le gouvernement génois le sollicitait de nouveau, en 1529, avec Oliviero da Campocasso, afin de lever 400 soldats888. Durant les deux décennies suivantes, il jouait un rôle politique important dans sa cité. Ainsi, en 1540, il intervenait auprès des Protecteurs afin que fussent confirmées les délibérations communales qui accordaient la bourgeoisie à Giovannone et à Tommasino da Lo Sparagaggio de Farinole ainsi qu’à Giuliano de Farinole et à ses trois fils889. En 1550, il était désigné orateur de la communauté890 .
Sources :
Thèse de Damien BROC – 10 décembre 2014
886 CSG, liasse 78 (12 mai 1527).
887 Litterarum, 607-2368, f° 54v (20 juillet 1531).
888 MARC’ANTONIO CECCALDI, Histoire…, op. cit., p. 232.
889 Litterarum, 607-2379, 200-201 (4 décembre 1540).
890 CSG, liasse 224 (10 février 1550).